Plus doux que nature
Item
- titre du projet
- Plus doux que nature
- nom de l'artiste
-
Spike Jonze
- Date de production
- 2013
- genre de l'oeuvre
- Romance/Science-Fiction
- durée de l'oeuvre
- 126 minutes
- Style visuel
- Futuriste chaleureux, esthétique douce des technologie avec lignes épurées, espaces ouverts baignés de lumière naturelle (utilisation minimal d'éclairage artificiel lors du tournage), interfaces imitant de vrai support avec des interface minimaliste.
- Esthétique chromatique dominante
- Rouge orangé dominant (vêtements de Theodore, direction artistique de l'OS, couleur des murs, etc.), tons chauds contrastant avec la froideur technologique, lumière dorée créant une intimité paradoxale avec l'artificialité de la relation amoureuse
- Textures dominantes
- Surfaces lisses et organiques qui imitent des matériaux naturels comme le bois, le tissu, la pierre ou encore le papier texturé.
- Style sonore
- Un travail particulier à été fait pour rendre la voix et la performance de Scarlett Johansson envoutante. Le résultat est d'une justesse remarquable, nous oublions que l'actrice n'est présente que par audio. Pour ce qui est de la musique, Arcade Fire a fait un travail remarquable, plusieurs chansons donne réellement un sentiment qu'elle a été composé par une IA en apprentissage et cette effet narratif est ajouter sans sacrifier l'efficacité émotionnel des morceaux musicales.
- Présence/Absence de texte
- Peu de texte, la parole remplace l'écrit comme moyen de communication avec l'IA.
- Relation aux spectaeur.ices (immersif, passif, interactif, etc.)
- Le spectateur est témoin d'une relation privée par une immersion émotionnelle progressive qui crée souvent un malaise face a cette relation inhabituel entre un humain et une machine. À plusieurs moment, ce sentiment ressemble à ce que suscite l'«Unacanny Valley», le protagoniste souligne même se mal-être lorsque Samantha simule la respiration humaine.
- Temporalité de l'oeuvre (ralenti, en boucle, linéraire, etc.)
- Linéaire
- Description
-
Spike Jonze révolutionne l'esthétique de la science-fiction en abandonnant les codes visuels froids et austères du genre. Il choisit délibérément une approche hyper-naturaliste avec une lumière dorée organique, des tons chauds terreux et une intimité feutrée qui contrastent radicalement avec l'imagerie IA traditionnelle.
Cette stratégie esthétique humanise Samantha en l'ancrant dans un environnement familier et chaleureux. En effaçant les marqueurs visuels futuristes, Jonze permet à l'IA de devenir une présence émotionnelle authentique plutôt qu'une entité technologique. Le spectateur, comme Theodore, vit cette relation dans un cadre visuellement indistinguable des autres expériences intimes humaines.
Cette esthétique transforme un malaise technologique en une histoire sentimentale crédible. Jonze comprend qu'il faut effacer l'impossibilité visuelle pour rendre crédible un amour impossible. Cette lumière naturelle et cette douceur tactile font de "Her" une romance plus vrai que nature. - hasRelatedResource
-
Her
- contributor
-
Keven Laporte
- Item sets
- EdiSem (Travaux étudiants)
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Title | Class |
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Film |
Annotations
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