De l’intelligence en essaim à l’intelligence artificielle
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Titre de la conférence
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De l’intelligence en essaim à l’intelligence artificielle
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Date de la conférence
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12 October 2023
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Résumé
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La présentation d’Olga Kisseleva sera basée sur une longue expérience des rapports entre Intelligence Artificielle et art, ainsi que sur son implication récente avec l'Observatoire de l'Intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et au sein du projet CulturIA du CNRS. Dans le cadre de cette thématique, elle abordera : - La notion d'intelligence : qu'est-ce qui différencie l'intelligence naturelle de l'IA. Est-il approprié, dans les deux cas, de parler d’intelligence ? Peut-on les placer sur un même plan ? - Le rôle de l'art comme médiateur entre des domaines, et qui permet de déployer et inventer de nouveaux objets, de nouveaux langages à l’aide de différentes formes de l'intelligence. - La manière dont l'intelligence naturelle peut améliorer l'IA ; comment, à l'inverse, l'IA peut-elle contribuer à réparer notre monde, dans une perspective écologique ? - Le danger de la récupération, par le capitalisme de certaines recherches biotechnologiques et ma démarche d’artiste comme une manière de détourner l’IA, de proposer d'autres formes de réseaux, de connexions que celles auxquelles nous pensons généralement. - L'intelligence naturelle comme un modèle alternatif à l’IA.
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Citation tirée de la conférence
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« On voit que ces intelligences soit-disant artificielles ne sont que l'illustration des comportements humains, et ça peut même être un bon outil pour analyser ces comportements et faire des prévisions. Pas besoin de faire des fausses images sophistiquées et baroques, on peut tout simplement se contenter de visualiser attentivement et analyser attentivement le comportement des virus qui s'affrontent pour faire des prévisions et même des descriptions par avance des comportements des humains. »
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« Ce qui est intéressant dans ce travail, c'est que nous avions cette force de la nature qui a participé, parce qu'on ne sait toujours pas quelle était la proportion d'intervention humaine là-dedans; nous avons cette force de la nature qui est le virus, qui agit sur le corps humain. On est ici vraiment dans la situation d'intelligence en essaim, donc la quantité d'organismes qui agissent en simultané et qui sont une sorte d'intelligence collective, et nous avons eu en face l'humanité entière avec notre intelligence artificielle, notre intelligence humaine, nos technologies. Nous étions quand même pendant au moins deux ans soumis à ce virus, à cette intelligence de la nature. Tout ça, c'est pour dire que malgré tous les progrès de l'intelligence artificielle, nous avons quand même aujourd'hui l'impression que c'est l'intelligence naturelle, l'intelligence en essaim, qui est plus forte. Et ce n'est qu'en conjuguant ces deux forces, en faisant entrer la logique de l'intelligence de la nature dans des protocoles de l'intelligence artificielle, que nous arrivons à des bons résultats. »
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Olga Kisseleva
