Écosystèmes socionumériques

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Écosystèmes socionumériques

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« [...] deux hypothèses de départ. Premièrement, les réseaux d'apprentissage profond sont des structures techniques computationnelles construites pour opérer en elles-mêmes sur des formes d'authenticité et d' "inauthenticité". Ces formes s'incarneraient dans des architectures de réseau des traitements et des fonctions mathématiques. » author self citation
« [...] on a des vraies réponses, on a des réponses fausses, mais qui ressemblent pas mal à la pensée de Chomsky parce qu'elles ont été entraînées que sur la base de vraies réponses Noam Chomsky. Si on ne trouvait rien là, on se retrouvait avec des réponses générées par GPT3 [...] » author self citation
« [o]n se rapproche , ici, avec un texte comme celui-là (La belle Montréalaise), qui date de 1912, on est cinquante ans avant la Révolution Tranquille et l'avènement du joual. On se rapproche donc davantage de la description que Robert Major et d'autres spécialistes de la Révolution Tranquille donnent du joual. [...] Voici, en gros, les caractéristiques que Major donne du joual (1979), donc de cette langue du Québécois nouveau. Il donne onze éléments. C'est à peu près convergence, ça fait consensus. (...) J'attire votre attention sur les couleurs que j'ai placées. Parce que, en gros, les sept premières caractéristiques, ce sont les caractéristiques qui s'appliquent à toutes les langues populaires. (....) Dans le fond, ça s'applique à la langue du terroir, la langue des habitants, de la nostalgie, des romans des années 30, des romans de la terre, etc. Mais, pour une des caractéristique du joual, c'est l'utilisation des anglicismes. Mais, cela existait bien avant, ce n'est pas né avec le joual. La question avec laquelle on en arrive, évidemment, c'est qu'est-ce qui distingue cette langue du théâtre qui est présente dans les années 1910, et sans doute avant ? Qu'est-ce qui distingue cette langue-là du joual ? Ce qui reste, c'est la grossièreté, la vulgarité et l'intention idéologique. Si, évidemment, on se fie au discours de la Révolution Tranquille. » author self citation
« À cet égard, on peut même avancer que la crise qui secoue le monde socionumérique, et à laquelle les médias de masse font puissamment écho en ce moment, peut être pensée comme une manifestation régressive, comme un retour à un système traditionnel, celui des oppositions binaires, où des nouvelles vérités se substituent aux anciennes, alors que les arts trompeurs sont, eux, centrés sur l’indiscernable. Les spécialistes du patrimoine, confrontés à la nécessité de distinguer ce qui est patrimonial de ce qui ne l’est pas, de ce qui ne le serait pas, ont eux aussi assez vite compris que la vérité était une construction, et non pas un donné indépendant. » author self citation
« À force d'être répété, par contre, un mensonge finit par être une vérité et c'est ansi qu'une uchronie prend racine et se déploie. Au delà de la dimension politique de la situation, on est en droit de se demander, compte tenu de l'utilisation abusive des médias sociaux pour répandre ses mensonges et balivernes, que peut-on dire des formes de la vérité, voire de notre expérience de la vérité sur Internet? Peut-on croire ce qui est dit, quand un personnage aussi important qu'un président des États-Unis peut mentir de façon éhontée, et non seulement mentir mais dans des exemples extrêment complexes d'une novlangue, prendre ces mensonges pour une vérité, des articles qui le contredisent pour des fake news et les journaux et chaînes de télévision qui vérifient le bien fondé de ses assertions pour des ennemis du peuple et de la démocratie. La meilleure façon de produire une désinformation efficace, l'ont bien saisi les idéologues, c'est d'inonder les médias littéralement de merde, de bruit et de fureur, de calomnies, d'énormités. Comme le dit Bannon : "To flood the zone with shit". » author self citation
« À l'origine, le terme deep fake, ça vient de la contraction entre deep learning, qui est la technologie qui a impulsé les méthodes de manipulation de l'image au moyen de l'intelligence artificielle, et de fake, faux. Le terme désigne ce qu'on nomme aussi, en français cette fois, hypertrucage. Et ça semble apparaître comme un phénomène nouveau, pourtant il s'inscrit dans une généalogie que l'on s'efforcera de vous restituer. D'ailleurs le deep fake peut être décrit comme un nouvel outil pour un vieux problème de désinformation, selon James Andrew Lewis du Center for Strategic and International Studies à Washington. Alors les premières applications grand public permettant de fabriquer ce type de vidéo truqué se diffuse à partir de 2015, le terme deep fake en lui-même apparaît pour la première fois au cours de l'année 2017, et c'est au départ le fait d'un utilisateur de la plateforme américaine Reddit qui qualifie de deep fake des vidéos pornographiques manipulés dans lequel il a inséré le visage de célébrités comme la chanteuse Taylor Swift. » author self citation
« Alors, est-ce que on peut mentir avec le visage? Le visage peut-il être utilisé pour mentir? Bien évidemment! Peut-il être utilisé pour dire la vérité? Bien sûr! Et révèle-t-il parfois des vérités cachées, des secrets? Bien évidemment! C'est également pour cela que l'on a développé, dans l'histoire, des méthodes pour « lire le visage », afin d'en tirer des informations utiles pour dévoiler la vérité. On peut comparer ces méthodes qui ont été créées en relation au visage non-numérique aux méthodes qui sont en train d'être créées en relation au visage numérique. » author self citation
« Alors, je leur ai dit "moi, je propose qu'on parle sur la thèse à l'ère post-numérique et surtout à l'ère de l'IA" . Qu'est-ce qu'une thèse maintenant à l'ère de l'IA et comment, en particulier, comment écrire une thèse, un mémoire de thèse à l'ère de l'IA ? Cette idée (...) est le fait que le Ministère de l'enseignement supérieur et l'Université Paris 8 ne disent rien sur ChatGPT et ses équivalents. C'est-à-dire tous les outils d'IA qui sont sur la planète et qui sont ouverts, nous n'avons pas reçu de notification indiquant que l'usage de ces outils, dans l'enseignement supérieur, est interdit. Pire encore, vous savez, dans l'UFR chez nous, dans notre faculté, nous avons des Masters en informatique, nous avons des Masters en intelligence artificielle et en cybersécurité. Lorsque mes collègues se sont rendus au ministère pour des raisons de recherche, on les a sollicité pour former le personnel du ministère sur l'usage de l'IA générative en particulier, c'est-à-dire dans l'écriture. Cela m'a interpellé. Cela veut dire que l'isage de l'IA, implicitement, est autorisée, au moins en France, jusqu'à présent. » author self citation
« Alors, juste pour resituer le débat, quand je parle d'éthique, je fais référence à la façon dont Deleuze a pu le présenter dans un certain nombre de ses cours. Notamment les cours sur Spinoza qu'il a fait à l'Université Paris 8, où il définit l'éthique comme la question du pouvoir d'agir. De quoi es-tu capable ? Qu'est-ce que tu peux faire ? C'est ça le point de vue éthique. Le point de vue éthique, c'est d'arriver à comprendre les situations, les contextes et à ne pas se mettre dans des situations qui nous amènent à expérimenter de la tristesse, mais au contraire choisir les situations qui nous apportent de la joie. Donc, la question du pouvoir d'agir, ce que je peux, qu'est-ce que je peux agir, c'est "qu'est-ce qui m'apporte de la joie ?" Et donc, ça entraîne une interrogation sur ce contexte pour essayer d'analyser un contexte, ce qui va pouvoir m'apporter de la joie. » author self citation
« Alors, moi, j'ai travaillé beaucoup sur la charte IA de la commission européenne pour l'efficacité de la justice du Conseil de l'Europe pour son opérationnalisation. Pour vous donner quelques éléments : elle a été conçue en 2018 à partir de travaux qui datent de 2016 - 2017, avec cinq grand principes - sur des droits fondamentaux, non discrimination, qualité et sécurité, transparence, impartialité et équité, et contrôle par l'utilisateur. » author self citation

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