Une écologie relationnelle de l’IA : médiation, matérialité et conservation artificielle du vivant
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Une écologie relationnelle de l’IA : médiation, matérialité et conservation artificielle du vivant
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Argument de l'annotation
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La mise en récit de l’IA dans Digitalis repose sur une constellation de médias (film de science-fiction, installation programmée, masques floraux, modélisation 3D, réseaux neuronaux et expérimentations botaniques) qui permet de penser l’IA comme actrice d’une écologie relationnelle. Plutôt que de reproduire une logique extractive du vivant, le projet explore les conditions de possibilité d’une intelligence artificielle conçue comme dispositif de médiation entre humains, plantes et artéfacts technologiques.
Cette approche est renforcée par un travail de recherche ainsi que par une réflexion sur la conservation artificielle du vivant à travers l’usage de plantes en silicone. Digitalis met ainsi en tension des temporalités biologiques, muséales et computationnelles, révélant les paradoxes d’un vivant à la fois étudié, reproduit, numérisé et préservé artificiellement. L’IA y est narrée non comme une promesse de maîtrise écologique, mais comme un agent spéculatif permettant de reconfigurer nos modes de relation, de soin et de sensibilité au monde végétal.
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Le contenu à relier (ressource physique, actant, conceptuelle)
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Digitalis
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Digitalis |
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Class |
Métamorphose, jeunesse et projection écologique |
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