L’IA comme imagination artificielle et opératrice de métamorphoses écologiques
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L’IA comme imagination artificielle et opératrice de métamorphoses écologiques
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Dans Digitalis, Léa Collect propose une mise en récit de l’intelligence artificielle qui rompt avec les imaginaires techno-solutionnistes dominants pour l’inscrire dans une dynamique de co-création écologique. L’IA y est conçue comme une « imagination artificielle » : un agent narratif et plastique participant à la production de formes, d’images et d’identités hybrides, plutôt que comme un outil d’optimisation ou de calcul. En articulant pratiques artistiques, sciences du vivant et technologies computationnelles, le projet déplace les frontières ontologiques entre humain, végétal et machine.
Ce dispositif s’appuie sur un dialogue étroit avec des biologistes végétaux de l’Université de Lille et sur l’étude des modèles floraux de Brendel, objets scientifiques et pédagogiques du XIXᵉ siècle. Ces archives matérialisent une histoire des savoirs botaniques que Digitalis réactive et reconfigure par l’IA. Les figures de « botanico-humanoïdes » qui en émergent incarnent ainsi une narration spéculative où l’IA devient médiatrice entre des régimes de connaissance hétérogènes, contribuant à renouveler les imaginaires écologiques face aux crises contemporaines.
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Le contenu à relier (ressource physique, actant, conceptuelle)
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Digitalis
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