Samuel Szoniecky

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Title
Samuel Szoniecky
Prénom
Samuel
Nom
Szoniecky
A comme laboratoire
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« Alors, juste pour resituer le débat, quand je parle d'éthique, je fais référence à la façon dont Deleuze a pu le présenter dans un certain nombre de ses cours. Notamment les cours sur Spinoza qu'il a fait à l'Université Paris 8, où il définit l'éthique comme la question du pouvoir d'agir. De quoi es-tu capable ? Qu'est-ce que tu peux faire ? C'est ça le point de vue éthique. Le point de vue éthique, c'est d'arriver à comprendre les situations, les contextes et à ne pas se mettre dans des situations qui nous amènent à expérimenter de la tristesse, mais au contraire choisir les situations qui nous apportent de la joie. Donc, la question du pouvoir d'agir, ce que je peux, qu'est-ce que je peux agir, c'est "qu'est-ce qui m'apporte de la joie ?" Et donc, ça entraîne une interrogation sur ce contexte pour essayer d'analyser un contexte, ce qui va pouvoir m'apporter de la joie. » author self citation
« L'idée à travers tout ce dispositif c'est vraiment de dire : "ok, on n'a pas le temps de pouvoir voir l'intégralité des cinquante heures de séminaires Arcanes, comme on n'a pas le temps de voir l'exhaustivité de ce que nous a présenté Arnaud [Laborderie]". Et donc on peut effectivement utiliser les machines pour faire des traitements statistiques, ce que nous a un peu montré Arnaud autour de constitution de corpus et d'analyse automatique des corpus pour essayer d'en extraire une sorte de résumé évitant de tout se coltiner, ou une autre méthode expérimentale, celle que je viens de tenter devant vous, qui est de dire : "au lieu de partir de l'exhaustivité, prenons plutôt l'aspect fragmentaire des choses, et à travers les fragments, regardons si on ne peut pas avoir des stimulations qui permettraient ensuite peut-être d'approfondir, de découvrir des sources qu'on ne connaît pas, ou même de générer des idées auxquelles on n'aurait pas pensé." » author self citation
« Les données disponibles pour faire de la recherche, pour construire un discours scientifique sont de plus en plus nombreuses. Il y a une matière énorme de disponible, sans parler de la matière que chaque chercheur produit au cours de sa carrière et qui a tendance à être de plus en plus importante, ne serait-ce que pour répondre aux impératifs d'évaluation ou de classement des scientifiques. Donc on est vraiment dans une prolifération de l'information, des données, des datas, et il me semble qu'on est peut-être à un tournant aujourd'hui, qui s'amorce déjà depuis quand même un petit peu de temps, sur de nouveaux modes d'écriture, de nouveaux modes de constitution du discours scientifique. » author self citation
« Mais cette idée de la confiance (apportée par Mark Hunyadi dans son ouvrage "Au début de la confiance" [2020]) est intéressante. Il s'inspire bien sûr de ce qu'a proposé Citton au tour de cette question de l'économie de la connaissance. Sauf que Citton va plus mettre l'accent un peu moins sur la confiance que plutôt sur l'interprétation. C'est plutôt sur le processus de construction de cette confiance. Et ce qui est intéressant chez Citton, c'est qu'il va mettre en avant, finalement, - et ça, au niveau des fake news, ça peut être important de le prendre en compte - bien plus cette question de ce qu'on appelle les cadrages des pratiques. Qu'est-ce qui conditionne finalement l'utilisation d'une information plutôt que sa vérité ? Ce qu'il va mettre en avant, c'est moins de questionner "est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est faux ?", la question des fake news. Mais bien plus, "qu'est-ce qui est important dans cette information ?" Et la question de ce qui est important, selon lui, c'est la question politique par excellence, c'est-à-dire qu'il va falloir se positionner. Il va falloir interpéter, d'où la nécessité (...) d'arriver à avoir la description d'un contexte, la modélisation d'un contexte et comment est-ce qu'on va, soi-même, se placer dans ce contexte-là. Comment va se définir les différents points de vue à l'intérieur de ce contexte ? Ce qu'appelle Citton le "cadrage des pratiques". » author self citation
« On essaie de créer un parallèle historique pour regarder aujourd'hui comment les nouvelle technologies, comment ces écosystèmes de l'information de plus en plus prégnants dans la vie de chaque jour, entraînent des effets de détournement ou d'imposture qui nous amènent à nous intéresser à redéfinir ce que pourrait être le concept de vérité, ce qui amène notamment de nombreux chercheurs à parler de post-vérité, comme il y a quelques années on s'est mis à réfléchir à la question de la post-modernité, sur une nouvelle façon de concevoir l'évolution historique, non plus en terme de progrès mais en terme de relativité des agencements dans le temps et plus dans une vision linéaire du monde. De même pour la vérité : aujourd'hui, on le voit bien, à travers les réseaux sociaux, à travers les événements notamment politique, où les faits n'ont pour certains plus aucune importance et ce qui va primer c'est le fait d'exprimer une opinion et parce qu'on exprime une opinion, cela fait acte de vérité. Les réseaux sociaux accentuent encore le phénomène en créant des bulles informationnelles dans lesquelles on s'auto-légitime parce qu'on va défendre les mêmes idées. » (Samuel Szoniecky) author self citation
« On vient de voir avec Orélie (Desfriches-Doria) que les émotions sont une part importante des problématiques qu'on peut se poser. Dans le cadre de ma présentation, je voulais mettre l'accent sur une émotion particulière qui est la confiance, en essayant de faire une part entre ce que j'ai appelé une confiance intime, une confiance peut-être humaine, en rapport avec une confiance numérique, et comment l'un et l'autre permettent de manipuler des informations. » author self citation

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