Robert Faguy

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Title
Robert Faguy
Prénom
Robert
Nom
Faguy
A comme Université
Université Laval
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« Dans les années 60, pour moi, il y. a une grande révolution qui est arrivée. Bien sûr, c'est l'éclatement des formes artistiques, surtout au point de vue des arts visuels, la question des happenings, etc. Et donc, la scène des arts vivants, le théâtre avec Leaving theatre, notamment. On regarde les performances du Leaving theatre dans les années '60-'70 (...). Et on est fasciné de voir que, justement, cette fois-là, ce sont des acteurs qui sont présents sur scène, mais qui agissent aussi en tant qu'eux-mêmes. Et donc ils se présentent et ce n'est pas juste la question d'une réalité fictionnelle. On n'est plus dans la fiction. Ils sont en train de faire des actions et ils provoquent des spectateurs d'une certaine manières, des dialogues, etc. Mais toujours en leurs noms. Alors, juste pour comprendre que cette fois-là, la réalité n'est plus juste une réalité de fiction, mais une réalité concrète dans laquelle la personne qui est sur la scène, se joue elle-même bien souvent, peut endosser des personnages qu'elle veut, mais encore encore facilement pour dire "voici la réalité" . » author self citation
« Le principe même du théâtre, c'est le fait que ça ne devient plus trompeur dans la mesure où, un moment donné, les spectateurs partagent les codes et acceptent des conventions. Du moment où on accepte une convention, on ne trompe plus. » author self citation
« Une performance, par exemple, comme Marina Abramovic, dans Rythme Zéro, dans lequel elle place une table avec une série d'accessoire sur une table ave cune série d'accessoires et elle se met en se met elle-même comme accessoire et demande au public de faire ce qu'ils veulent d'une certaine manière, pendant un certain temps. Et sur la table, il y a un revolver, il y a des balles et c'est le spectateur à un moment donné qui active certaines actions, et à ce moment-là, peut mettre une vraie balle, ce qui est arrivé d'ailleur dans Rythme Zéro. Il met une vraie balle dans le revolver, donne le revolver à Marine Abramovic, lui place le revolver ici sur la tempe. Et là, on sait très bien que c'est une vraie balle qui est là. Il y a peut-être un mécanisme qui empêche, on ne sait pas. Mais en même temps, il y a un risque. Et à ce moment-là, cette réalité, qui est vécue par le public... et donc la performance arrête, à un moment donné, parce que pour le public, c'était insoutenable de voir qu'il puisse y avoir des gestes peut-être dangereux. C'est-à-dire qu'il y a des gestes, bien sûr, qui sont de l'ordre de la morale. On a déshabillé la performeuse, par exemple. On lui a enlevé son gilet. Elle, elle était un objet, donc on pouvait faire ce qu'on voulait d'elle. Par contre, le revolver, ça amenait des éléments de sécurité. Donc, à un moment donné... oups... on arrête ça là. Donc, vous voyez très bien la différence entre la fiction et la réalité scénique. » author self citation
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De la tromperie au canular : le mélange des réalités en arts vivants Conference

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