Innovations technologiques

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Accès, exploitation et réutilisation des données patrimoniales de la BNF Conference
La création au-delà de l’humain Conference
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« Alors, je leur ai dit "moi, je propose qu'on parle sur la thèse à l'ère post-numérique et surtout à l'ère de l'IA" . Qu'est-ce qu'une thèse maintenant à l'ère de l'IA et comment, en particulier, comment écrire une thèse, un mémoire de thèse à l'ère de l'IA ? Cette idée (...) est le fait que le Ministère de l'enseignement supérieur et l'Université Paris 8 ne disent rien sur ChatGPT et ses équivalents. C'est-à-dire tous les outils d'IA qui sont sur la planète et qui sont ouverts, nous n'avons pas reçu de notification indiquant que l'usage de ces outils, dans l'enseignement supérieur, est interdit. Pire encore, vous savez, dans l'UFR chez nous, dans notre faculté, nous avons des Masters en informatique, nous avons des Masters en intelligence artificielle et en cybersécurité. Lorsque mes collègues se sont rendus au ministère pour des raisons de recherche, on les a sollicité pour former le personnel du ministère sur l'usage de l'IA générative en particulier, c'est-à-dire dans l'écriture. Cela m'a interpellé. Cela veut dire que l'isage de l'IA, implicitement, est autorisée, au moins en France, jusqu'à présent. » author self citation
« Autre distinction avant de passer aux exemples et de les étudier ensemble, celle de Pascal Mougin dans son article de l'année dernière (2023). Il nous dit finalement, avec une IA, est-ce qu'il s'agit de faire autrement ? Produire un texte, un récit en l'occurrence, plus rapidement à moindre coût, censé d'être écrit par un humain, parfois pour donner le change ? Ou bien de faire autre chose ? Produire un récit qu'un humain seul n'aurait pas pu produire. C'est-à-dire co-construire un récit avec une IA. » author self citation
« Bien sûr, comme les arts trompeurs, les puissances du fake jouent sur les ressorts de l’illusion pour séduire les foules et leur faire vivre des émotions fortes fondées sur un vaste éventail de ressentis, de l’émerveillement à la colère. Mais alors que les arts trompeurs aujourd’hui affichent, dans la vaste majorité des cas, leur recours à l’illusion, les puissance(s) du fake semblent l’occulter. La situation actuelle révèle en effet une rupture majeure entre ces deux sphères illusionnistes. Le système qui fournit des repères partageables, tout en assurant l’évolution de ce qu’on peut considérer vrai, n’est plus uniformément opérant. Comme si la littératie acquise par le public dans le champ des arts trompeurs restait embryonnaire dans celui de l’informationnel. Les arts trompeurs, qui ne trompent plus grand monde, dans la plupart des cas, révèlent en creux la nécessité d’accélérer cette littératie terriblement lacunaire dans le monde socionumérique actuel. » author self citation
« C'est un exemple assez emblématique qui a été créé au début des années 1990's, qui nous remet un peu en question d'ailleurs sur le caractère que nous avons un peu souvent l'impression que l'intelligence artificielle est arrivée avant hier. Mais en 1992, Nicolas Baginski, qui s'intéresse à la musique, un luthier et roboticien amateur - donc un peu self thought, autodidacte - , va réaliser, il s'intéresse aux systèmes appelés à l'époque le connexionnisme, les réseaux de neurones qui n'étaient pas des réseaux profonds, mais qui étaient tout de même des réseaux de neurones artificiels et capables d'apprendre jusqu'à un certain point. À la fin des années 1980's, il y a des publications qui émergent dans le domaine de l'informatique qui montrent qu'on peut entraîner des réseaux de neurones sur les partitions de musique. Ensuite, on peut les utiliser pour générer de nouvelles partitions. Donc, c'est déjà une forme qui vient du domaine de l'ingénierie, de créativité - pourrait-on dire- computationnelle. Puis, il y a une étude assez importante qui sort en 1989, je pense, qui porte sur la génération, à partir de musique blues. On entraîne une base de données de table de notations de composition de blues et on entraîne un réseau de neurones et ça génère... Et Baginski regarde cela et se dit que cela, ce n'est pas vraiment de l'art, ce n'est pas vraiment de la musique, ce n'est pas vraiment intéressant. Parce que la seule chose que cela peut faire, c'est créer encore plus de ce qui existe déjà. Donc, créer plus de blues qui va ressembler à d'autres formes déjà existantes. Il se dit que ce qui l'intéresse, c'est qu'il veut apprendre quelque chose sur la musique. Il veut dépasser la musique. Il y a peut-être aussi un sentiment ici, d'une certaine manière, de transhumaniste. Il va confier cette création de musique à des machines. Il créera Aglaopheme qui est le robot que vous voyez à l'écran. Son premier instrument dont il se garde de dire que c'est un robot qui joue de la guitare, c'est vraiment un robot-guitare. Parce qu'il n'a pas besoin d'un androïde qui viendrait jouer de la guitare. L'instrument lui-même est l'agent. » author self citation
« Ce qui est assez étonnant, si, évidemment, les définitions, les approches sont différentes, on s’aperçoit assez rapidement qu'il y a une sorte de consensus sur l'incohérence de recourir à cette notion d' « intelligence » pour aborder ces avancées technologiques. C'est-à-dire que, soit la notion est inappropriée, certains parlent de l'intelligence c'est quelque chose d'énigmatique ou dans tous les cas, il y a une sorte de pluralité des définitions et des interprétations de l'intelligence qui rend difficile de vraiment aborder ces technologies à partir de l'intelligence, même si on pourrait dire dans le quotidien on arrive à très bien comprendre des intelligences artificielles, on comprend bien de quoi il s'agit. Mais, en même temps, il y a quelque chose d'assez étonnant là-dessus. » author self citation
« Donc, ce qui m'intéresse dans l'étude de ces approches computationnelles qui sortent aujourd'hui et qui sont très à la mode, ce n'est pas du tout de les utiliser. Je trouve que d'un point de vue heuristique, ils ne sont pas très intéressants ou ils n'apportent pas grand chose, du moins pour le moment, à mon raisonnement scientifique. Pour le dire très vite, je ne parle, en particulier, pas de toutes les approches algorithmiques, car il y en a plein qui m'intéressent. Il y a des approches algorithmiques pour calculer les prochaines éclipses du soleil. Ça c'est très intéressant et ça existe depuis très longtemps. Mais en 2017, on a inventé les transformeurs, avec l'article "Attention is all you need". Ces trucs là, pour moi, actuellement, ils ne servent absolument à rien d'un point de vue scientifique, mais ils sont très intéressants, si on les étudie, pour mieux comprendre nos modèles de comportements intelligents. C'est-à-dire qu'on peut les étudier pour "qu'est-ce que ça nous dit cet algorithme-là." Par contre, il faut aller, un peu, dans les détails. On ne peut pas juste utiliser ChatGPT et puis dire ce qu'il me dit par rapport au comportement intelligent, non. » author self citation
« Je vais quand même vous lire cette citation que je trouve très éclairante de Pascal Mougin (2023) "On pourra faire l'hypothèse d'un continuum dynamique entre littérature humaine et littérature machinique et s'aviser que l'enjeu n'est pas de savoir ce qui distinguerait une littérature spécifiquement humaine d'une littérature déléguée à une machine de Turing - question vaine - mais de comprendre ce que devient la littérature dès lors que l'écrivain, sauf à faire sécession du monde, est comme tout un chacun en relation quotidienne avec les IA qui opèrent dans l'environnement numérique. De même que l'appareil photo et la caméra ont changé les manières de voir et donc d'écrire, de même l'IA informe aujourd'hui la subjectivité humaine au point que l'écrivain, qu'il sollicite ou non l'IA, est d'ores et déjà un tant soit peu augmenté par les potentialités de celle-ci." » author self citation
« L'état de l'art, pendant longtemps, dans le domaine de la créativité computationnelle, ça été de dire, basé sur la théorie de Margaret Boden, que la créativité c'était la nouveauté et la valeur. Ça donnait ces deux choses là. Donc, si j'ai un lingot d'or, ça a beaucoup de valeur, mais ce n'est pas créatif. Si je crache en l'air, c'est nouveau, personne n'avait craché en l'air de cette manière là, à ce moment-là, mais ça n'a peut-être pas de valeur - peut-être que ça en a dans certains contextes - mais ça va dépendre justement du contexte. Et, dernièrement, Oliver Bown, qui a écrit dernièrement un super livre qui rejoint mon idée, il va dire qu'en fait ce n'est pas tellement ça qui compte. Ce n'est pas si important d'où vient la créativité et la question de la valeur et de la nouveauté, elle évacue un peu le contexte qui est pourtant fondamentale dans le champ de l'art. L'art est une activité qui est située dans un contexte social culturel et c'est cela qui attribue, c'est cela qui en définit la valeur. Donc, c'est la production située de nouveauté à laquelle nous devrions nous intéresser. » author self citation
« L'une des problématiques, c'est comment est-ce qu'on va rendre accessible aux chercheurs cette masse documentaire considérable, et quels outils on va mettre en place pour accompagner les nouveaux usages de la recherche, notamment pour la création de corpus numériques, pour faire par exemple, et j'y reviendrai, de l'extraction de contenu, de la fouille de textes, de l'analyse d'image, des analyses statistiques... Ce sont les nouveaux usages que permet justement la masse, le fait qu'on atteint une masse critique depuis quelques années déjà et que les chercheurs peuvent s'emparer de ces collections pour travailler sur des corpus massifs. » author self citation
« Là où le bas blesse, ce sera le cœur de ma présentation, c'est qu'aux sources de la tromperie du transhumanisme, selon moi, c'est de nous faire croire que l'intelligence artificielle n'est que scientifique, qu'il n'y a pas de contexte idéologique, que le transhumanisme est apolitique. Et, donc, au final, c'est une idée qu'on entend encore souvent, que la technologie est neutre et que, en fait, ça dépend de ce qu'on en fait, qu'il faut qu'on les mette entre les mains des bonnes personnes, mais évidemment, tout est dans le définition de ce qu'est une bonne personne. »  author self citation
« Le deuxième constat, aussi important dans la formation au doctorat, on part de l'idée qu'on forme forme les jeunes doctorants ou les futurs doctorants, peu importe l'âge, parce que quelqu'un qui fait un doctorat, c'est quelqu'un qui veut faire une carrière académique et de chercheur, on adopte aussi quelqu'un qui a une relation professionnelle à la connaissance. Parce que lui, c'est un professionnel de la connaissance qui va travailler. Donc, l'IA aussi, entre parenthèses, nous pique une partie de cette professionnalisation de la connaissance. Parce que la connaissance, elle va de plus en plus vers l'IA. » author self citation
« Le doctorant travaille sur une masse de connaissances qui est énorme. Énorme. Donc, dans l'écriture post-numérique, ce que je vais proposer à mes collègues et qui sera notre rôle, qui sera le rôle de formation doctorale et de l'écriture. Alors, même, j'ai été très loin, j'ai beaucoup discuté avec ChatGPT autour de ces questions. Je voulais savoir comment il voyait les choses, lui aussi. Où il va ? Et je voulais vivre l'expérience. J'aimerais bien vous entendre là-dessus. J'ai peu de choses à vous dire, mais sans doute avez-vous plein de choses à me raconter. Il se trouve que dans la formation doctorale, si je considère que l'IA génératif (on n'utilise pas forcément ChatGPT, on utilise un truc un peu plus simple, mais l'IA est un peu plus objective et un peu moins commerciale), nous avons cette question : qu'attendons-nous de la thèse si on utilise l'intelligence artificielle générative ? Inconsciemment, là, j'ai fait une semaine intensive sur le métaverse dans la ville. Et il n'y a pas un jour qui ait passé sans parler de l'éthique. Donc, il y a une éthique. La question d'éthique, d'usage d'information, de la qualité de l'information, la référenciation... Donc dans la thèse, on va faire un effort pour voir les dimensions "éthicales" chez le doctorant. On va évaluer son sens de l'analyse critique. Parce que l'IA va lui donner beaucoup. Est-il en mesure de consommer cette information ? Est-il capable de se mettre en position de pensée critique et aller un peu plus loin ? On ne va pas juger le doctorant, dans l'avenir proche, sur sa contribution à la connaissance brutale parce que l'IA génératif peut faire des analyses de connaissance générée, mais on va trouver qu'on va rentrer au niveau de ce qu'on appelle la méta-intelligence. » author self citation
« Les amateurs découvrent des comètes, pourquoi ? Parce que les astrophysiciens s'en moquent des comètes, ils ont des appareils pour voir des trous noirs. Donc les comètes les intéressent très peu. Ils laissent cela aux jeunes. [...] Mais, celui qui trouve des comètes, ce n'est pas avec le télescope que j'ai et qui grossit trente fois, que j'ai depuis quarante ans. C'est avec les télescopes assez chers. La notion de preuve, voyez-vous, effectivement, évolue dans le temps. Mais pourquoi l'accepte-t-on ? Il y a un rapport de force économique. La femme en Inde ne peut pas faire la science qui est celle de Harvard. Ce n'est pas parce qu'elle n'est pas intelligente, c'est parce que ça coûte un milliard. Dans son université, ils ont cent million. La discussion est close, elle n'aura pas le Nobel. [...] Oui, l'évolution de la notion de preuve qu'on observe et la division du travail, c'est de la sociologie classique. » author self citation
« Ne vous inquiétez pas, on ne va pas transférer nos esprits dans le cloud. Google ne va pas posséder un droit de copyright sur nos esprits demain matin. Par contre, il y a des problèmes, évidemment, très contemporains par rapport à l'intelligence artificielle. Et, évidemment, comme Maude (Bonenfant) le soulève, il s'agit tout de même d'un mouvement qui vient soutenir un ensemble de croyance dans la communauté qui prend diverses formes. Dans le monde de l'intelligence artificielle, il y a tout de même une forme, ça prend en ce moment, il y a un certain nombre de personnes du domaine qui croit que le deep learning (apprentissage profond) - donc la technologie qui a été développée qui explique le breakthrough (les progrès, les percées) du début des années 2000's et l'industrialisation rapide de l'intelligence artificielle à partir de 2010 - serait déjà, on aurait solutionné, soit-disant découvert, pas mal tous les éléments concernant qu'est-ce que c'est que l'intelligence humaine et que tout ce qui resterait à cette étape-ci, c'est d'avoir juste plus de données, une plus grosse capacité de calcul. C'est une pensée qui est assez répandue. » author self citation
« On arrive à nos récits génératifs. Là, je vais notamment m'appuyer sur Jean-Pierre Balpe qui est vraiment notre écrivain-auteur emblématique dans le monde francophone. Il fait des récits génératifs depuis la fin des années 1970. Ces récits, ils vont fonctionner à la manière d'un écrivain automatique. Les textes ne sont pas préécrits, mais les mots sont combinés en temps réel, à partir d'un logiciel d'écriture automatique capable d'engendrer les pages d'un roman sans fin. Avec le texte généré, je vais recharger la page et c'est un autre texte qui apparaît. Là, on voit bien que la notion de texte change, puisqu'il s'agit d'un texte sans origine, ni fin. Même la première version du texte émise par ordinateur n'est pas la première version. La dernière n'est jamais la dernière, que pour un lecteur en particulier. Le processus prend le pas sur le résultat. » author self citation
« Pour arriver à sensibiliser les étudiants à ces fictions génératives, on a un processus qu'on a élaboré en collaboration avec Philippe Bootz il y a déjà quelques années. On a un modèle très simple, très générique et on essaie de l'appliquer. Alors, tous les ans, ça change un peu, il y a des nouveaux outils qui apparaissent et on essaie de s'adapter, mais le modèle général est relativement le même. On a, dans un premier temps, la définition d'un monde. C'est-à-dire, qu'on va définir un monde fictionnel à travers un modèle qu'on va définir. Là, depuis quelques années, le modèle qu'on propose aux étudiants, pour gagner du temps, car on pourrait les faire travailler sur le modèle, on utilise un modèle très générique. On a des récits, des actants, des objets, des lieux, des affects et des événements. On va demander aux étudiants d'instancier chacun de ces éléments du monde par une description simple : un mot, une phrase courte, etc. Ça, c'est la première étape. » author self citation
« So, just to say a little bit about before the workshop begins, I always try to introduce digital literary practices as sites of experimentation and places where there's for reflexive knowledge production. I based on my background in the history and philosophy of technology and digital cultures. I'm always stressed the students that computers were not originally conceived of as technologies for multimedia communication or for story telling or for generating language. So that kind of emerged half hazardly over the course of their evolution and I try to underscore this long history of artists and programmers whove experimented with these technologies and explored their potential, their crative and expressive, and knowledge building potential. » author self citation
« Un des éléments qui m'a intéressé ou étonné, disons, dans cette recherche sur l'action de l'intelligence, c'est la sorte de récurrence ou réapparition des mêmes questionnements, approches ou postures vis-à-vis des technologies. J'en ai choisi un parmi d'autres, c'est, par exemple, cet aspect réflectif des technologies. C'est-à-dire que ces technologies pourraient augmenter, approfondir ou complexifier, par exemple, notre connaissance de l'intelligence. C'est ce que défend Yann Le Cun avec cette idée que, finalement, l'intelligence artificielle, au-delà de toutes les applications, ça va nous permettre de découvrir les mécanismes sous-jacents et les principes à l'œuvre dans l'intelligence naturelle ou artificielle. Cette intelligence artificielle va nous aider pour certaines choses, mais va surtout nous aider à avoir une meilleure compréhension de l'intelligence elle-même. C'est assez étonnant, parce que ce type de raisonnement, on peut le retrouver dès les années 1960 avec Norbert Wiener, mais si je le restreins au domaine de l'architecture, donc avec Nicolas Negromonte, entre autre, quelqu'un d'assez important dans le domaine de l'architecture. Dans les années 1970, il y avait à peu près la même idée, on peut dire. C'est-à-dire que les technologies, c'était même l'ordinateur, permettraient de nous faire découvrir des moyens, de découvrir les mécanismes de la conception, donc on arriverait à mieux découvrir les critères de qu'est-ce que la conception. Évidemment, l'intelligence artificielle amène des connaissances différentes, mais, à la fois, la manière de poser les questions et la manière d'interagir ou de réfléchir sur ces technologies. J'ai le sentiment qu'il y a une sorte de redondance depuis une soixantaine d'années et je pense que c'est intéressant de voir que, finalement, s'il y a des progressions sur certains points, il y a des éléments sur les manières de penser, notre relation avec les technologies qui me semblent relativement similaires. » author self citation
« We try to inspire students with this history of narrative methods and generative narrative methods that were pre-digital. Things like sonets, some of the Ulipo experiments. We have a picture [on the slide] of an early plot robot. An other example of just ways that people used different templates or models to create stories or try to automate the creation of stories before computers. Also history of mutimedia, narratives and stories from AI is a source and contexte. Also, I have started, and I'm hoping this year to do more with. This is what I've started teachins, a long history of story generators, pre-digital, then also digital ones that have led up to large language model of AI, so my contemporary students understand that every story generator has a model of language of storytelling that it realizes. You know, Plato assumes that a story is a plot and so, by looking at these different attemps to model storytelling, we can look at some of the ideological assumptions about what's important in a story, and we can also critique those and try to come up with better models of story as a result. And I think that Samuel'S ecosystem is another good example of trying to encourage our students to think about the different ways that you can generate stories and come finding some of these different methods as, maybe, a future goal, rather than the large language model AI and the predictive AI technology. » author self citation
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Analyse des traces d'usage de Gallica : Une étude à partir des logs de connexion au site Gallica Report
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Caractérisation des bonnes pratiques en éco-conception pour la formation des ingénieurs-concepteurs : Synthèse des dimensions, méthodes, activités et outils Thesis
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